Les fougères

Elles sont échevelées, rebelles et frisent à l'humidité comme certaines.  Je les aime.  Dans mon jardin les fougères indigènes sont encouragées.  Elles ont cependant la bien mauvaise habitude de faner un peu trop tôt pour moi à la fin du mois d'août, surtout quand il est sec.  Mais devant la maison trônent fièrement trois belles fougères en pot.  Celle que l'on aperçoit dans un pot de grès a passé l'été dernier sous les pins.  En octobre, elle ne se pouvait plus de beauté et aucune pièce de ma maison n'était assez spacieuse pour l'héberger.   Mais, mon amie Yvette a une maison qui pourrait contenir la mienne dans son salon, enfin presque!  Elle a donc adoptée la belle chevelue pour l'hiver.  Malgré, quelques attisées dans le foyer, le chauffage central et les petits enfants d'Yvette qui ont joué à la forêt derrière ses ramages, elle est revenue à son port d'attache un petit peu affaiblie mais fière et altière.  Je suis certaine que quelques semaines lui redonneront son lustre et son panache d'antan.

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